On a voulu armer le peuple contre lui-même, le portersur les prisons pour y égorger les prisonniers, bien sûr qu'ontrouverait moyen de faire échapper les scélérats qui y sont détenus, etd'y faire périr l'innocent, le patriote que l'erreur a pu y conduire.Ces scélérats ont voulu égorger la Convention nationale, les jacobins,les patriotes. Ils ont cherché à leur aliéner le peuple, en leurattribuant tous les maux dont ils l'ont rendu victime. On assure quedans ce moment Pache est assiégé, non pas par le peuple, mais parquelques intrigants qui l'injurient, l'insultent, le menacent.... doudoune moncler femme
Maximilien Robespierre (1758-1794), Discours en réponse à une pétitionqui demandait la permanence des sections, prononcé à la Conventionnationale le 17 septembre 1793 (17 septembre 1793)Le peuple n'a pas dicté la pétition qui vient de vous être présentée;il avait au contraire provoqué le décret contre lequel on réclame, et,lorsqu'il fut rendu, il vous témoigna sa reconnaissance par sesnombreux applaudissements. Vous le savez, citoyens, et vous en avezacquis la triste expérience, c'est pour anéantir les droits du peupleque quelques intrigants ont l'air de réclamer pour lui une étendueillimitée. Et, pour faire l'application de ce principe, n'est-il pasvrai que pendant la permanence des sections, le peuple ne délibéraitpas sur ses intérêts? En effet, quels étaient ceux qui pouvaientsacrifier leur temps pour assister aux assemblées: était-ce la classeindustrieuse et estimable des artisans? était-ce les citoyens vivant duproduit de leur travail? Non; c'était les riches, les intrigants, lesmuscadins. Le peuple dérobait au plus deux jours par semaine, qu'ilaurait employé à soulager ses besoins, pour exercer son droit desouveraineté, et pour assurer sa liberté; et, quand il paraissait dansles assemblées politiques, alors les muscadins étaient muets etl'aristocratie impuissante.... doudoune femme moncler Je crois me connaître en morale et enprincipes aussi bien que l'orateur des pétitionnaires, et j'avouehautement que je professe une opinion contraire à la sienne surl'indemnité; il n'y a que l'aristocratie qui puisse entreprendre defaire croire au peuple qu'il est avili, parce que la patrie vient audevant de ses besoins, et qu'elle tâche de rapprocher la pauvreté del'insolente richesse.Pourquoi donc cet avilissement qu'on prétend jeter sur l'homme quireçoit une indemnité de la justice nationale? Sommes-nous donc avilis,nous, représentants du peuple, en recevant l'indemnité qu'il nousaccorde pour subvenir à nos besoins? Non, sans doute; je m'honore del'indemnité que je reçois, parce qu'elle m'est nécessaire, et jedéclare que le jour où, par l'effet d'une motion aristocratique, je metrouverais privé de cette indemnité, il ne me serait plus possible derester au poste où la confiance du peuple m'a appelé, pour laconservation de ses droits, et que, dès ce moment, la liberté seraitperdue par l'assemblée nationale.Citoyens, rappelez-vous que le premier moyen qu'employa l'aristocratieà l'assemblée Constituante, pour la dissoudre, fut de tâcher d'avilircette indemnité, parce qu'elle savait bien qu'un grand nombre demembres ne pourraient supporter les dépenses qu'occasionnait leurdéplacement; mais nous, représentants du peuple, incorruptibles, nousavons combattu pour conserver cette indemnité qui nous rappelait sanscesse et nos devoirs et nos engagements. Je demande, au nom del'honorable indigence, de la vertu laborieuse et des droits sacrés del'homme, l'ordre du jour sur la pétition qui vient de vous êtreprésentée, et sur laquelle peut-être le peuple fera plus que de passerà l'ordre du jour. Maximilien Robespierre (1758-1794), Discours sur l'opposition dont lecomité de salut public était l'objet au sein de la Convention, prononcéà la Convention nationale le 25 septembre 1793 (25 septembre 1793)Texte en français moderne par Albert Laponneraye, d'après le rapport deCourtois qui reproduit le manuscritSi ma qualité de membre du comité de salut public doit m'empêcher dem'expliquer sur ce qui s'est passé avec une indépendance entière, jedois l'abdiquer à l'instant, et après m'être séparé de mes collègues,que j'estime et que j'honore (et l'on sait que je ne suis pas prodiguede ce sentiment), je vais dire à mon pays des vérités nécessaires. Lavérité est la seule arme qui reste entre les mains des intrépidesdéfenseurs de la liberté pour terrasser les perfides agents del'aristocratie. Celui qui cherche à avilir, à diviser, à paralyser laConvention, est un ennemi de la patrie, soit qu'il siège dans cetteenceinte, soit qu'il y soit étranger; qu'il agisse par sottise ou parperversité, il est du parti des tyrans qui nous font la guerre. moncler doudoune
Or, ilexiste ce projet d'avilissement, il existe dans les lieux même où lepatriotisme devrait régner, dans des clubs qui prétendent être plus quepatriotes. On fait la guerre à la Convention dans la personne de tousles défenseurs de la liberté. Mais, ce qu'il y aurait de plusdéplorable, ce serait que ce lâche système eût des partisans. Depuislongtemps le comité de salut public soutient la guerre que lui fontquelques membres, plus envieux et plus prévenus que justes. Quand ils'occupe jour et nuit des grands intérêts de la patrie, on vient vousapporter ici des dénonciations écrites, présentées avec astuce.Serait-ce donc que les citoyens que vous avez voués aux plus péniblesfonctions auraient perdu le titre de défenseurs imperturbables de laliberté, parce qu'ils ont accepté ce fardeau? Ceux qui les attaquentsont-ils plus patriotes, parce qu'ils n'ont pas reçu cette marque deconfiance? Prétendez-vous que ceux qui ont ici défendu la liberté etles droits du peuple au péril de leur vie, au milieu des poignards,doivent être traités comme de vils protecteurs de l'aristocratie.Nous braverons la calomnie et les intrigues.
Leia mais