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Une partie de l'armée,exposée dans un poste désavantageux, appelée improprement l'avant-gardepuisqu'elle n'avait rien derrière elle, disséminée sur un si grandespace de terrain qu'en cas d'attaque les corps qui la composaient nepouvaient se rallier ni se soutenir, est livrée à une armée ennemiedont notre général avait l'air de ne pas soupçonner l'existence: ilavait repoussé tous les avis qu'on lui avait donné? de son approche; lecorps les plus distingués par leur patriotisme sont spécialement trahiset égorgés par les ennemis, le reste est obligé de fuir. En même temps,le siège de Maëstricht, entrepris sans aucuns moyens, avec des bouletsqui n'étaient pas de calibre, dirigé par une perfidie profonde, pour sedéfaire de nos plus braves défenseurs en les exposant sans défense àl'artillerie supérieure de nos ennemis; le siège de Maëstricht est levéavec précipitation; nos conquêtes sont abandonnées, les bravesLiégeois, nos fidèles alliés, devenus nos frères, sont remis sous lahache des tyrans pour expier encore une fois leur généreux attachementà la cause de la France et de la liberté.Dumouriez laisse son armée dans la Gueldre et se rend dans la Belgique,pour se mettre à la tête de celle qui a été trahie. Va-t-il se plaindred'avoir été lui-même trahi par les généraux? va-t-il les dénoncer à laConvention? Non: il jette un voile sur la trahison, parle seulement dequelque imprudence de la part du général de l'avant-garde, montre laplus grande confiance en l'armée, et promet de la conduire à lavictoire. Il donne une bataille; elle est perdue. Cependant le centreet l'aile droite, suivant lui, ont eu l'avantage; l'aile gauche a plié,or, l'aile gauche était commandée précisément par ce même Miranda, quiavait trahi à Maëstricht. La suite de ce nouvel échec est la perte dela Belgique. doudoune longue femme moncler
Alors Dumouriez se découvre tout entier; il se déclareouvertement pour les généraux perfides: il se plaint du décret quimande à la barre Stengel et Lanoue; il fait le plus pompeux éloge de cedernier, convaincu d'avoir conspiré en faveur du tyran avant larévolution du mois d'août. Il veut que la Convention imite le sénatromain, et qu'elle remercie les traîtres de n'avoir pas désespéré de lapatrie; il menace de l'abandonner, si on contrarie aucune de ses vues.Il loue le civisme et le courage de Miranda, et de tous les autresgénéraux et officiers, sans distinction. Il impute tous nos maux auxsoldats; il oublie que lui-même les avait attribués à celui quicommandait à Aix-la-Chapelle; il oublie qu'il avait vanté lui-même lecourage et la conduite de l'armée, et surtout la patience héroïque aveclaquelle elle avait supporté la disette et des fatigues au dessus desforces humaines, dans tous les temps, et récemment encore au siège deMaëstricht. Il prétend que l'armée n'est qu'un ramas de lâches et depillards: ce sont ses propres expressions. Il fait plus, il déclameavec la même insolence contre les nouveaux défenseurs qui volent dansla Belgique de toutes les parties de la république, pour réparer cesrevers: il les appelle des brigands.Tandis qu'il écrivait tout cela, il abandonnait la Belgique auxdespotes; il leur abandonnait nos immenses provisions qu'il y avaitramassées: il avait ordonné aux commissaires de compter quatre millionsaux Belges; mais, auparavant, il avait eu soin en partant d'y éteindre,autant qu'il était en lui, une espèce d'affection pour les principes denotre révolution, et d'allumer la haine du nom français; il avait étéjusqu'à publier hautement, dans une lettre adressée à la Convention,que la Providence punissait le peuple français de ses injustices. doudoune longue moncler femme Ilavait peint Paris comme un théâtre de sang et de carnage; la Francecomme le séjour du crime et de l'anarchie; les députés patriotes de laConvention, comme des fous ou comme des scélérats. Il avait fait desproclamations qui, sous le prétexte de réprimer certains actesimpolitiques, tendaient à réveiller tous les préjugés du fanatisme etde l'aristocratie. Il avait rétabli dans leurs fonctions lesadministrateurs destitués pour cause d'incivisme par les commissairesde la Convention nationale; il avait détruit les sociétés populairesattachées à notre cause. Il a voulu excuser tous ses forfaits, endisant que l'on avait irrité les Belges par quelques actes de cupiditéet d'irréligion. Sans doute c'était le comble de l'étourderie etpeut-être de la perfidie de faire la guerre à des saints d'argent.Mais, qui pouvait prévenir ces désordres, si ce n'était un généraltout-puissant? Quant aux commissaires du conseil exécutif, contrelesquels il a paru sévir, qui les avait nommés, si ce n'est son propreparti? N'étaient-ils pas l'ouvrage de Roland et des ministres coalisésavec le généralissime Dumouriez?Ni les déclamations, ni les ordres sévères de ce général intrigantcontre un Cheppi et contre d'autres créatures de la même faction neprouveront jamais qu'il n'était point d'intelligence avec eux. Pourexécuter le projet d'empêcher la réunion de la Belgique à la France, ilfallait que la faction employât à la fois des agents quis'appliquassent à mécontenter les Belges et un général qui profitât dece mécontentement pour les éloigner à jamais de notre révolution. doudoune moncler femme longue
Onparle des désorganisateurs commis pour semer le trouble dans l'armée;mais quoi de plus facile aux généraux que de les réprimer, que demaintenir une discipline sévère; si tous les généraux perfidesn'avaient besoin de ces moyens pour exécuter et pour pallier leurstrahisons. Lafayette aussi entretenait, autant qu'il était eu lui, desdésordres dans son armée, pour la calomnier, la dissoudre, et pourperdre la liberté; il n'avait oublié qu'une chose; c'était de débuter,comme Dumouriez, par un succès.Enfin Dumouriez a levé l'étendard de la révolte; il menace de marchervers Paris, pour ensevelir la liberté sous ses ruines; il déclare qu'ilveut protéger les ennemis de la liberté que la Convention renferme dansson sein contre les députés attachés à la cause du peuple, qu'ilappelle aussi des anarchistes et des agitateurs: il ne dissimule pas leprojet de rétablir la royauté. Après avoir fait égorger une partie del'armée, il trompe l'autre, et s'efforce de la débaucher, après l'avoircalomniée à son insu. Fier du succès de ses trahisons, gorgé destrésors qu'il a puisés dans la Hollande, dans la Belgique et dans lescaisses nationales, dont il s'est emparé; fort de son alliance avec nosennemis, à qui il a livré nos magasins; fort de l'appui des Belges,qu'il a armés contre nous, il cherche à jeter le découragement dans lanation; il s'efforce de déshonorer le peuple français et nos bravesdéfenseurs aux yeux des peuples étrangers; il nous annonce hautementqu'il ne nous reste plus aucune ressource. Dans ses lettres officiellesà Beurnonville, il parle avec une joie insolente des troubles quiallaient éclater au milieu de nous; il en présage de nouveaux; il nousmontre déjà les départements du Nord, du Pas-de-Calais, de la Somme enétat de contre-révolution; il déclare en propres termes que nous nepourrons tenir tête à nos ennemis étrangers, parce que nous seronsobligés d'employer nos forces à réprimer ceux du dedans. Il nous montreen même temps toutes nos places sans défense; et il ose nous déclarerque nous n'avons d'autre parti à prendre que de demander la paix, et detransiger avec les despotes; que dis-je, il ose se montrer lui-mêmecomme médiateur!Tel était le coupable secret de la conspiration tramée depuis longtempscontre notre liberté.